21 octobre 2016 | Sterling

L’importance du bonheur en milieu de travail

À un moment ou à un autre de notre carrière, nous nous demandons inévitablement si nous sommes heureux. Je me pose souvent cette question, peut-être parce que je suis de la génération Y, ou peut-être parce que je m’efforce de vivre pleinement ma vie, et que le bonheur est une partie cruciale de l’équation. Toutefois, outre mon propre bonheur, je songe aussi à celui des membres de mon équipe. Leur travail les comble-t-il? Comment leur être un meilleur mentor? Sont-ils heureux? Que faire pour les rendre plus heureux?

Tandis que j’assistais cette semaine à une conférence sur les technologies en ressources humaines, la HR Technology Conference, j’ai eu l’occasion de participer à une séance intitulée « Analyse du bonheur chez Pandora », animée par Jeremy Welland (Ph. D.), responsable de l’Analyse des effectifs chez Pandora. Ses recherches portent sur des questions semblables à celles auxquelles je réfléchis souvent : Quel est le lien entre bonheur et attrition? Qu’est-ce qui influence le bonheur? Comment les entreprises peuvent-elles accroître le sentiment de bonheur chez leurs employés?

M. Welland a commencé par formuler une définition simple du bonheur en milieu de travail, qui comporte trois aspects :

  1. Plaisir – Sentiment positif, opposé aux émotions négatives.
  2. Investissement dans l’entreprise – Vous vous investissez entièrement dans vos fonctions et soutenez l’essor de l’entreprise.
  3. Signification – Pouvez-vous établir un lien entre votre travail et la vision de l’entreprise?

Vous vous questionnez sans doute sur l’importance du bonheur. Bien sûr, nous voulons tous être heureux, mais quelle est la valeur réelle du bonheur? Il se trouve qu’elle est très grande. Selon les recherches de M. Welland, les employés heureux sont environ cinq fois plus susceptibles de rester en poste que ceux qui sont malheureux, et les employés investis dans l’entreprise (qui croient en ce qu’ils font, ne cherchent pas régulièrement un autre emploi ou sont fiers de leur travail, par exemple) sont environ quatre fois plus susceptibles de rester en poste que ceux qui sont démotivés.

Il existe de nombreux moteurs du bonheur, et M. Welland a défini les dix premiers en importance (du moins chez Pandora), que voici :

  1. Sens – Mon travail dans l’entreprise a du sens à mes yeux.
  2. Carrière – Je crois que l’entreprise offre de bonnes perspectives de carrière.
  3. Croissance – J’ai d’excellentes occasions d’apprentissage et de croissance au sein de l’entreprise.
  4. Contribution – Je sais que mon travail contribue au succès de l’entreprise.
  5. Importance des employés – Les dirigeants de l’entreprise soulignent le rôle des employés dans le succès de l’entreprise.
  6. Perfectionnement – Mon superviseur et moi avons d’importantes conversations au sujet de mon perfectionnement.
  7. Reconnaissance – Je suis satisfait de la reconnaissance que l’on me témoigne pour mon bon travail.
  8. Responsabilisation – On me laisse l’autonomie de prendre des décisions qui touchent mon travail.
  9. Atouts – J’ai l’occasion d’utiliser mes atouts au quotidien.
  10. Vision – La vision énoncée par les dirigeants de l’entreprise me motive.

Avant même de connaître ce palmarès, je savais que le sens aurait la première place. Le travail occupant une si grande part de notre vie, nous voulons évidemment qu’il soit porteur de sens. Je veux rentrer chez moi le soir avec le sentiment que j’ai accompli quelque chose qui sert non seulement mon entreprise, mais également la société. Je veux que mes collègues aussi rentrent chez eux heureux, bien que les motifs de leur bonheur puissent être fort différents des miens.

Les recherches ont révélé que 50 % de notre sentiment de bonheur est déterminé par nos gènes, et 10 %, par nos conditions de vie (situation financière, état de santé, situation de famille, etc.). Sachant que nous voulons tous être heureux dans notre milieu de travail (et que nous avons pour ce faire une marge de manœuvre de 40 %), la question va de soi : comment créer le bonheur?

M. Welland nous a présenté cinq conseils élémentaires pour y parvenir :

  1. Être reconnaissant (penser souvent aux raisons de l’être et les verbaliser).
  2. Avoir des pensées positives à propos de soi-même (penser à des événements heureux ou à ses réalisations).
  3. Être aimable (se montrer altruiste, faire plaisir aux autres, aider ses collègues, etc.).
  4. Poursuivre d’importants objectifs de vie (en faire la liste et prendre des mesures pour s’en rapprocher).
  5. Affirmer les valeurs qui nous importent et savourer les expériences positives.

Nous sommes trop souvent empêtrés dans la négativité, alors que nous avons chaque jour tant de raisons d’être reconnaissants. Commencer un nouvel emploi, par exemple, est un moment fort de la vie – prendre l’initiative de faire progresser sa carrière et aligner ses atouts sur la vision d’une nouvelle entreprise méritent en effet d’être célébrés.

Lorsque ma dernière recrue s’est jointe à l’équipe, je lui ai offert le livre StrengthsFinder 2.0, une carte-cadeau de Starbucks et une affiche en lien avec sa ville natale. Par ces cadeaux symboliques, je tenais à lui signifier que je me souciais de son perfectionnement, de ce qu’elle pensait et… de sa dose de caféine quotidienne (nous avons tous besoin d’un petit coup de pouce de temps à autre le matin). Je voulais tout simplement qu’elle se sente bienvenue, partie intégrante de l’équipe et heureuse. Et les conclusions de nos recherches m’avaient appris que la façon dont elle était accueillie avait une grande influence sur son sentiment de bonheur au sein de l’entreprise.

Le bonheur prend certes diverses formes selon les circonstances. Je vous invite à consulter notre section de livres blancs, où vous trouverez les tout derniers articles d’experts sur la façon de concevoir un programme de vérification préemploi efficace et fiable.

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